Tout en ma maigre forme étonne l'inertie Et je surprends mon esprit d'exister encore Mais de rien, je déterre une force infinie - Les vagues de la nuit n'ont pas détruit mon corps. Tout, en mon faible esprit consterne la raison Moi qui connait - un peu - les tréfonds de mon âme Sait combien je voudrais tomber en pâmoison Contredire, un instant, ma résistance infâme Aux coups l'on s’accommode ainsi qu'un étrier Mais de celui d'avoir ne sais-je m'habiller Et j'avance en voulant écrire davantage. Car embrasser vraiment, de fureur ma douance - À ne pas succomber, me permet l’existence - Et l'indolence acquiesce à mes accès de rage.
Passé Shawinigan, perdu dans le boisé L'on est dans nos contrées, et ses lacs débonnaires : - Les écureuils y voient un durable foyer, Les oiseaux s'y rencontrent en savourant son air - Serpente, - amusant biches et quelques animaux - Le cours de mes esprits, dans cette eau analogue À celle qui berçait un univers jumeau : D'un passé ligérien, l'on se fait géologue. L'on me demande ainsi, souvent à Mastigouche, Ou trouvé l'achigan ? Comment tromper les mouches ? Quel virage est propice à la plus belle vue ? Mais les sables d'ici sont plus que moi loquaces Et s’il nous faut creuser... creusons la bonne place; Le loup de la rivière est un individu.
Le chat noir a Noël réfléchit sans malice Ressasse les instants qui l'ont armé griffu Son fol éclat d'antan peut sembler moins touffu, Il semble délesté de fourrure et de vices. S'il a quitté longtemps sa féline fratrie Il n'a point oublié le chemin du retour ; Les lynx et les renards, la neige et ses contours Désormais, ce jardin est un peu sa patrie. Pour sa prochaine vie, quoi rêver à présent ? De vieilles retrouvailles, rien de trop reluisant Tout ça peut bien tenir dans un destin de chat Et s'il reste du thon dans le monde prochain, Il sera monnayable, (nous en sommes certains) : Et le temps sera pris pour un prochain achat.
Chat qui se caresse
RépondreSupprimerEn se frottant à son maître
Lui rend un hommage.