Sale prose



Tu verras, triste princesse,
Il y aura des moments meilleurs
Sans peines, et sans cesse
Il y aura des moments sans heurts
Et moi, qui t’ai croisé, en écoutant tes cicatrices
A l’aune de mes heures,
Je ne parviens pas a faire rimer tes maux.

Tu verras, triste princesse
Que cette rencontre était destin
Et qu’a nouveau sans larmes pourront briller tes yeux
A l’aune de ta saveur,
Si tu le veux, seule, enfin.

Mais qu’aurai-je pu ressentir,
Ô courageuse, a écouter le vice
Dans tes yeux abimés, tu sais
J’ai tant pleuré.
Je n’aurai rien ressenti, hier
Ni aujourd’hui, ni demain, c’est promis
De mes mains éprouver sa chair
De mon esprit torturer le sien
Jusqu’à ce que le tourment le divise
Et que ce cœur redevienne tient.

Tu verras, triste princesse,
Tu resteras princesse parce-que je le veux
Et parce-que l’idée précède le voile
Tu resteras princesse sans même que je le veuille.
Met les voiles et enfin,
Autorise le vent a guider ton tourment
Loin des hommes et de leur violence
Regarde la sienne sous tes yeux assombris

Puis, cette question clarifiée
Cette colère – nécessité
Observe la dans cette inévitable guerre
Un monstre humain,
Triste princesse,
Pour vivre demain,
Nous devons tuer hier.

Commentaires

  1. L'existence est peu de chose,
    Ce n'est qu'un pauvre débris
    Qu'on ramasse et qu'on repose.

    C'est du soleil presque gris,
    Un oiseau dans la souffrance,
    Un discours trop mal écrit,

    Une phrase qu'on commence
    Et qu'on ne termine pas,
    D'un ami la défaillance...

    On fait avec ce qu'on a.

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