Réponse au pourpre
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Il ne fut jamais un temps qui nous respecta
Les matins sont appris de récurrents dictats
Bien des vies nous le chantent en écho à l'histoire
De tout temps, m'est d'avis, le bruit se fait entendre
Comme on crie le reflet d'un rêve qu'on ne voit
Pas avant de le vivre, et l'on ne peut attendre !
Mais la révolte est mue par son propre renvoi
Si l'action, cet outil, en ce monde imparfait,
Se trouvait suffisante à combler sa fonction
Le Bien ferait son trou après l'idéation
Mais courage est requis, et mur est le courage
Ainsi qu'on ne peut feindre une action qui entaille
Nous patientons bien pire, et nous ferons bataille.
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Du pays de mémoire un vers m'est parvenu:
RépondreSupprimerPuisse-t-il, en ce jour, favoriser ma chance
En ce soir de ma vie où je teste, en silence,
Un terrain inégal au relief inconnu.
D'où vient que de ce vers je me suis souvenu ?
Le présent peut montrer d'obscures turbulences
Et l'esprit au travers des temps nouveaux s'élance
Car, de ses aurefois, il en est revenu.
C'est l'heure de trancher entre veilles et songes,
Savoir lequel des deux dans l'autre se prolonge,
Lequel des deux reprend de l'autre les tracas,
Ma plume, en écrivant la brève tragédie,
N'en fait pas un pastiche ou une parodie,
Mais le mot d'un vieillard attendant le trépas.