0803
De ces temps amusés, ce sable, il m'en souvient,
Comblait de cents faveurs d'intimes intervalles.
La mer et son contours, de son trait idéal
Baignait notre horizon dans un bleu alluvien.
Et le radieux soleil, bien avisé parfois
D'éclairer de ces rais si jolie concurrence
S'éblouit prestement, ainsi que l'occurrence
Qui se croyait unique, sans étudier sa foi.
Et, vivifiante enfin, que sitôt disparue
Vous altériez d'éclat - dont constance est contée,
Ô l'astre qui pâlit devant tant de beauté !
Devions-nous composer avec cette lumière
Triste compensation d'une histoire exploitée ?
Les jours ont besoin de ce dont Femme est dotée.
Abélard, qui connaît à présent tes discours ?
RépondreSupprimerPlus parlant à nos coeurs est celui d'Héloïse,
Te demandant pourquoi tu l'avais entreprise
Pour un jour lui ôter ton marital secours.
Mais bien que ta carrière ait ainsi tourné court,
Tu gardes sur notre âme une honorable emprise.
A ce monde inhumain quand nous sommes en prise
La nostalgie nous prend de ton simple parcours.
Et quand je pense à toi, je te donne raison,
Car je connais aussi une froide saison
Où ne vit que la fleur d'un amour impossible.
Je n'ai pas fait retour, quand même, au célibat.
Autant qu'il est un coeur qui contre le mien bat,
Je ne vais certes pas devenir impassible.
'Ô l'astre qui pâlit devant tant de beauté !'
RépondreSupprimery avait-il syntonie ?
La muse est fort lointaine,
RépondreSupprimerSi peu je me souviens
De l'entente incertaine
Qui La Ténèbre obvient
Voilà il ne faut pas vivre dans le passé
RépondreSupprimerEncore des questions félines..............
Pour ce que le futur présente
RépondreSupprimerEt ce que le présent prévoit...
1 chapelet de pessimisme - ce chat pêlé mais on a l'habitude -
RépondreSupprimerQui veut me peler...
RépondreSupprimer(Veux griffes goûter)