De ces temps amusés, ce sable, il m'en souvient, Comblait de cents faveurs d'intimes intervalles. La mer et son contours, de son trait idéal Baignait notre horizon dans un bleu alluvien. Et le radieux soleil, bien avisé parfois D'éclairer de ces rais si jolie concurrence S'éblouit prestement, ainsi que l'occurrence Qui se croyait unique, sans étudier sa foi. Et, vivifiante enfin, que sitôt disparue Vous altériez d'éclat - dont constance est contée, Ô l'astre qui pâlit devant tant de beauté ! Devions-nous composer avec cette lumière Triste compensation d'une histoire exploitée ? Les jours ont besoin de ce dont Femme est dotée.
Marchant jusqu'au palais qui a sept ouvertures,
RépondreSupprimerJ'ai demandé au roi de placer des gardiens,
Auprès de chaque porte, et qu'ils regardent bien
Ce qui entre et qui sort, en fait de créatures.
Voici donc ces bestiaux, tous, selon leur nature :
L'éléphant, le dragon, le loup, les acariens,
Le coq, le paon, le porc et quelques amphibiens,
Tels sont les animaux qui par là s'aventurent.
Puis, le paon et le coq, on les métamorphose
En aigles des sommets; le loup, en autre chose
Qui mieux sache écouter la voix de la raison.
Le porc et l'éléphant, sous leur forme nouvelle,
Deviendront vos chevaux. Mettez-leur une selle,
Et vous chevaucherez vers les quatre horizons.