Guematria basique

De ce froid si soudain, promptement entendu
En morphème des maux, et questionnant l'esprit
et mandant sa tutelle - qu'est-il donc advenu
De la douce morsure et du tendre mépris
De l'acte syllabique annexant à nos cœurs
Tout ces fragments d'autrui dont nous étions friands ?
Poétique invasion quand imposée se meurt
Ainsi que les ardeurs du brasier trop ardent
Par ce nœud exigeant qu'on accepta le doute
D'une tétravalence - demeura inconnu
Ce magique ingrédient qui en saveur ajoute :
L'aromate de celle par qui poésie fût.
Mais je lui rends hommage, aujourd'hui et demain
A la muse extirpant mes plus nobles reflets
Aujourd'hui trop brulant de sa flamme carmin -
L'ignition, de bien plus, annonçant le couplet
Poèmes qu'autrefois nous avons entendus,
RépondreSupprimerSans même qu'à l'instant notre esprit les questionne...
Or, depuis ce temps-là, dans nos coeurs ils résonnent
De leur sens chaque jour un peu plus étendu.
Poète coutumier du mot inattendu,
Toi que tes propres vers plus d'une fois étonnent,
Tu as construit un temple aux immenses colonnes
Sans qu'un pareil travail ne te fût trop ardu.
Tu n'y habite plus, la terre a pris ton corps,
Tu savais que la gloire est plutôt pour les morts...
Et nous te connaissons par un modeste livre.
Qui viendra nous offrir un trésor aussi pur,
Qui chantera demain comme un nouvel Arthur,
Qui lancera sur l'onde un nouveau bateau ivre ?
Retouche : "Tu n'y habiteS plus".
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