Des pattes sur un clavier et quelques réflexions félines...
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D'une étrange occurrence naquit une question Dans l'esprit (tourmenté, aux dernières rumeurs) Du félin philosophe - est-ce une demie-heure La durée de l'orgasme des paisibles cochons ?
Sombre est le paysage Où je voudrais danser Une danse sauvage, Reculer, avancer, Inventer un langage, Richesse à dépenser En une demi-heure...
Voilà mon corps gisant Effondré, comme un leurre, Rêveur et impuissant, Terrassé de fatigue, Ivre et reconnaissant ; Coeur éclaté qu'irrigue, Artériel, bondissant, L'orgasme usant les digues.
C'était en temps lointain quand elle allait dansant S'ébauchant aux entours de cœurs à peine cuits... Une écharpe d'azur comme un reflet d'Iris Tel un répons solide aux accords noviciants !
ELLE, oui ! ELLE --- je me souviens ! Bien, cependant Tout le temps qu'un nocturne je me serais épris Et d'ELLE et de sa moire où tu t'étais tapi, Etonnant écheveau du monde se perdant !
Eus-je jamais pu donc te perdre, ô si mouvante Soit ta forme ou ton rhythme ou ta fureur ardente À faire enter sur moi tes floraisons précoces ?
Il fallait ici-bas s'induire en un danger Dont nous saurons un jour le fin mot losangé... Et de nouveau un temps le temps sera féroce...
Tout en ma maigre forme étonne l'inertie Et je surprends mon esprit d'exister encore Mais de rien, je déterre une force infinie - Les vagues de la nuit n'ont pas détruit mon corps. Tout, en mon faible esprit consterne la raison Moi qui connait - un peu - les tréfonds de mon âme Sait combien je voudrais tomber en pâmoison Contredire, un instant, ma résistance infâme Aux coups l'on s’accommode ainsi qu'un étrier Mais de celui d'avoir ne sais-je m'habiller Et j'avance en voulant écrire davantage. Car embrasser vraiment, de fureur ma douance - À ne pas succomber, me permet l’existence - Et l'indolence acquiesce à mes accès de rage.
De ces temps amusés, ce sable, il m'en souvient, Comblait de cents faveurs d'intimes intervalles. La mer et son contours, de son trait idéal Baignait notre horizon dans un bleu alluvien. Et le radieux soleil, bien avisé parfois D'éclairer de ces rais si jolie concurrence S'éblouit prestement, ainsi que l'occurrence Qui se croyait unique, sans étudier sa foi. Et, vivifiante enfin, que sitôt disparue Vous altériez d'éclat - dont constance est contée, Ô l'astre qui pâlit devant tant de beauté ! Devions-nous composer avec cette lumière Triste compensation d'une histoire exploitée ? Les jours ont besoin de ce dont Femme est dotée.
Un jour viendra la vie, débutera le temps D’une respiration et d’un nouveau désir Dirait mon premier mot, qui sait mon premier rire ? Chercherait de l’amour pouvoir compatissant Je sentirai la faim de l’insatisfaction Qui nous fait progresser vers meilleur devenir Et marchant ce chemin au doux son de la lyre À quoi bon garder les funestes illusions ? Tant de corps disparus le long de cette route N’est-il pas évident de partir en déroute Et d’espérer enfin l’Éternel repos ? Croyances délicates que la raison appèle Jusqu’à ce qu’Esculape cette vie interpèle Et que la maladie transforme nos propos.
-Félin philosophe tourmenté de vives lueurs
RépondreSupprimerje suis loin désormais de ces basses rumeurs -
Ô mon Anto insaisissable,
Demande lui de te raconter l'histoire
de Cochon-Fucius-
Assied-toi et écoute comme lorsque tu étais
1 petit garçon..
Sombre est le paysage
RépondreSupprimerOù je voudrais danser
Une danse sauvage,
Reculer, avancer,
Inventer un langage,
Richesse à dépenser
En une demi-heure...
Voilà mon corps gisant
Effondré, comme un leurre,
Rêveur et impuissant,
Terrassé de fatigue,
Ivre et reconnaissant ;
Coeur éclaté qu'irrigue,
Artériel, bondissant,
L'orgasme usant les digues.
C'était en temps lointain quand elle allait dansant
RépondreSupprimerS'ébauchant aux entours de cœurs à peine cuits...
Une écharpe d'azur comme un reflet d'Iris
Tel un répons solide aux accords noviciants !
ELLE, oui ! ELLE --- je me souviens ! Bien, cependant
Tout le temps qu'un nocturne je me serais épris
Et d'ELLE et de sa moire où tu t'étais tapi,
Etonnant écheveau du monde se perdant !
Eus-je jamais pu donc te perdre, ô si mouvante
Soit ta forme ou ton rhythme ou ta fureur ardente
À faire enter sur moi tes floraisons précoces ?
Il fallait ici-bas s'induire en un danger
Dont nous saurons un jour le fin mot losangé...
Et de nouveau un temps le temps sera féroce...