Con parable

Le touriste seyant, à qui l'on demandait
De l'étoile et la fleur beauté superlative
Observant en chacun la cause laudative
En vint à objecter dans les termes d'un souhait :
' À l'Ultime question je peux donner un sens
S'inscrivant strictement en pleine vacuité -
A celui qui reçoit le don de cessité,
À celle qui ne veut humer l'efflorescence.'
Sa voix résonne encore au vent de la montagne
Ou survit une fleur qui vers un astre gagne
De précieux centimètres sous la clarté céleste
Collationner ainsi ce qui se meut ensemble
Dépossède le rythme qui satisfait à l'amble
Des talents contigus d'un seul et même geste.
La rose au long du jour contemple l'hirondelle
RépondreSupprimerEt rêve de voler au soleil de l'été.
L'oiseau envie la fleur qui au sol peut rester,
Faisant l'objet des soins d'un jardinier fidèle.
Chacune croit que l'autre a une vie plus belle
Et sur son propre sort semble se lamenter,
La fleur qui ne peut pas du sol se déplanter,
L'oiseau car il lui faut voler à tire d'aile.
Quiconque est solitaire aimerait des étreintes,
Celui qui vit en couple en subit les contraintes,
Et chacun d'envier d'un autre humain le sort.
Mais il vient à la fin le moment où s'apaisent
Ces désirs obsédants qui sur nos âmes pèsent :
Aucune fleur fanée n'envie un oiseau mort.