À propos de silence

L'arachnéide muse avait prophétisé
L'approche de l'été dans le cœur automnal
Contre le suranné l'écoute proximale
Et loin des mots frivoles l'unique vérité
J'ai bien aussi rêvé, mais je n'étais poisson
Ni n'ai rêvé vraiment - son parfum en témoigne
Comme parlent les fleurs avant qu'elles ne soignent
L'olfactive rumeur d'un 'nous' désenchanté
Et voilà que les roses reprennent de l'éclat
Que le soleil enfin, éclaire nos ébats
Quand rien d'autre n'importe que douce démence
Me voilà de stupeur complètement frappé
Quand en cet irréel je plonge les deux pieds
Pour vivre de ce rêve l'ineffable silence.
Tes deux pieds plongés
RépondreSupprimerDans le silence irréel
Se font ineffables.
Ineffables se font les pieds de nos poètes
RépondreSupprimerLorsqu'ils plongent soudain au silence distal;
Je les vois parcourir les voûtes de cristal
Qui servent de barrière et de route aux planètes,
Je les vois s'envoler plus loin que des comètes,
Se lever à nouveau dans le ciel oriental,
S'approcher de Mercure aux fusions de métal
Et parcourir enfin une orbite complète.
Et mon observatoire est au fond du jardin,
Il a un sol d'argile et des murs de rondins,
Et l'on ne voit plus rien quand passent les nuages.
Mais j'aime être allongé au milieu de la nuit
Pour voir l'astéroïde où la vie se poursuit
De la plus belle fleur d'un lointain paysage.