Pole shift

C'est un cochonfucius qui m'avait inspiré
De mes tout premiers vers, la triste mélodie
Lisant en son désir la conscience éclaircie
À colorier de noir, je m'étais résigné
Si de Yin il était, j'aurais été de Yang
Car en ce monde éclos, mouvement est Principe
De l'été lumineux, auquel il participe
À l'automne des cœurs et des esprits exsangues
Mais combien d'entre nous, à avoir oublié
D'une cause connue, le vice réitéré
N'est plus malédiction, mais triste gourmandise
Mouvement en l'inspir et muse sempiternelle
Pourvu que de ces rimes le Mystérieux appelle
Reviendra la beautée, et du cœur la maîtrise
Fin alternative
Mouvement de la muse, qui d'un battement d'ailes
Confèra au poète pouvoir décisionnel
Passé de la grisaille, l'inhérente traitrise.
A l'arrêt d'autobus, un homme a son regard
RépondreSupprimerCapté par la beauté d'une femme en attente.
"Vous êtes belle", a-t-il dit d'une voix charmante.
L'autobus arriva, même pas en retard.
Et pendant le trajet, cette femme émue par
La douceur de ces mots, avait l'âme tremblante,
Et elle imaginait l'aventure excitante
Qui pourrait se produire avec l'inconnu, car
Lorsque deux coeurs soudain battent à l'unisson,
Les corps peuvent bientôt partager leurs frissons,
L'amour ne requiert pas de formalités lourdes.
Le bus accomplit son parcours sans intérêt.
Le monsieur descendit, car c'était son arrêt.
A nos violents désirs, la vie, parfois, est sourde.