Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Que n'ayons-nous, sitôt le reflet éclatant
De notre sombre part - quelque espoir épatant
Qui puisse sustenter ce besoin de l'écrire
La plume toujours droite, sans quêter son inspir,
Ni quérir son aspect, sur la page étalée.
La main, plus que la voix, demeure inégalée
Quand il faut très profond y creuser la saillie !
Non déformée au vent, non par le temps vieillie,
Elle est bien plus solide, et a plus de valeur,
Et quel que soit son sang - si il provient du cœur.
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Musset
Que n'ayons-nous, sitôt le reflet éclatant
De notre sombre part - quelque espoir épatant
Qui puisse sustenter ce besoin de l'écrire
La plume toujours droite, sans quêter son inspir,
Ni quérir son aspect, sur la page étalée.
La main, plus que la voix, demeure inégalée
Quand il faut très profond y creuser la saillie !
Non déformée au vent, non par le temps vieillie,
Elle est bien plus solide, et a plus de valeur,
Et quel que soit son sang - si il provient du cœur.
La main et la voix,
RépondreSupprimerQuelques doigts sur le clavier,
Ecrire est agir.