De ces temps amusés, ce sable, il m'en souvient, Comblait de cents faveurs d'intimes intervalles. La mer et son contours, de son trait idéal Baignait notre horizon dans un bleu alluvien. Et le radieux soleil, bien avisé parfois D'éclairer de ces rais si jolie concurrence S'éblouit prestement, ainsi que l'occurrence Qui se croyait unique, sans étudier sa foi. Et, vivifiante enfin, que sitôt disparue Vous altériez d'éclat - dont constance est contée, Ô l'astre qui pâlit devant tant de beauté ! Devions-nous composer avec cette lumière Triste compensation d'une histoire exploitée ? Les jours ont besoin de ce dont Femme est dotée.
Pays de poissons aux yeux d’or
RépondreSupprimerDont la chair est décomposée
Et qui avec de grands efforts
Veulent maîtriser leur nausée.
Intoxiqués de volupté,
Ils passeront leur vie entière
A consommer de la beauté
Qui dans le fond n’est que misère.
Point n’est de fin à leurs désirs
Sous le froid regard de la lune,
Ils se prennent sans se choisir,
Leurs joies s’effacent une à une.