Félin songeur, a ses heures...

Ah ! c'est vraiment marrant, l'esprit est partagé La vérité ressort ainsi aux clairvoyants  Des hommes et des chatons ... c'est un peu imagé Avouons que le viril est plutôt aboyant Certes, on peut bien rêver, se cambrer à foison Feindre l'indépendance et mimer la noblesse - Mais un peu de sérieux ne tue pas la raison Félines sont les femmes et ce bas ne nous blesse ! Vos reins creusent un désir que souhaiteraient remplir Illustres Félidés, la canine nature ! (Et c'est en vous vraiment... que l'on peut s'anoblir) Je sais ! Prétendre aux chats est un commun tarif Fantasme en Photoshop n'égalera jamais Si naturelle grâce - et dangereuses griffes !

Pour raconter, des jours, cette robe mystique Qui, perçue, nous oblige à partager le ton, Pour chanter clairement la note énigmatique Il me faudrait un temps loin de ce marathon Pauser mes échafauds et interrompre l'amble Maturer ces émois qui bâtirent mon nom Trouver la direction qui convient à l'ensemble La peindre comme un 'Oui'- un 'peut-être', sinon Poète, l'écriture est un quart du chemin Une plume aiguisée ne bouge sans le vent Seul un mûr alizé fait une bonne main Écrire - ou succéder à la compréhension ! À présent que je vois le repos loin devant Je savoure l'espoir, et les appréhensions

Trentenaire aujourd'hui, c'est l'heure douloureuse Par laquelle je passe en ce jour incompris : Ce n'est pas l'occasion d'une occurrence heureuse Mais d'un joyeux vécu, l'inabordable prix ! Ce matin à marqué toute la différence Méconnue de certains, entre rime et fossette C'est à la roue du temps, là, notre déférence : Accepter cet instant ou tout pars en sucette  Vraiment, je boirai pour oublier les années Usées de n'avoir su les vivre pleinement Le futile sera, dès la fin de soirée La grandiose épopée que l'on dit fièrement Et quand je soufflerai la flamme du gâteau J'offrirai ma naissance à la vie romancée Peut-être, au lendemain, la tête en un étau Me dirai que mon temps n'a jamais commencé !  Le succès dans la vie n'est pas une attitude Enfin, je le saisis, car je tombe en morceaux ! J'aurai bien continué, sans la décrépitude, A jouer mon avenir en bombant les dorsaux Dans dix ans, j'en conviens, d'autres an...